Les régimes social et fiscal des auto-entrepreneurs et micro-entrepreneurs sont réduits, d’où l’appellation de comptabilité simplifiée.
Bien que la comptabilité des auto-entrepreneurs et micro-entrepreneurs soit allégée, ils sont soumis à certaines obligations légales, en plus de fournir des factures de vente.
Ils doivent tenir un journal des recettes, par ordre chronologique, indiquant le montant et l’origine des recettes et en mentionnant le mode de règlement : chèque, carte bancaire ou espèces.
Ils sont tenus également de tenir un journal des achats qui récapitule, en détails, chaque achat, leurs justificatifs et le mode de paiement.
L’auto-entrepreneur et le micro-entrepreneur doivent garder tous les justificatifs comptables se rapportant à leurs achats, ventes de marchandises et prestations de services. La principale raison réside dans le fait de pouvoir les fournir rapidement lors d’un contrôle comptable. Le délai de conservations de ces éléments varie selon leur nature, cependant, par sécurité, il est conseillé de les conserver au moins 10 ans, voire à vie. Il s’agit, notamment, des bons de commandes, des factures et des contrats.
L’activité étant dispensée de TVA, l’auto-entrepreneur et le micro-entrepreneur n’ont pas d’immobilisations, ni d’amortissements à justifier.
Ils sont soumis au régime fiscal simplifié de la micro-entreprise. Ils n’ont pas, non plus, l’obligation d’intégrer dans leur comptabilité leurs stocks de matières premières ou de produits finis.
Cette comptabilité simplifiée leur évite d’avoir recours à un expert-comptable. De plus, l’auto-entrepreneur et le micro-entrepreneur ne sont pas tenus de dresser un compte de résultat ou un bilan en fin d’exercice.
Un outil de gestion en ligne permet de contrôler les entrées et sorties d’argent pour une surveillance quotidienne. Cela permet à l’autre-entrepreneur et au micro-entrepreneur de connaître leurs possibilités de trésorerie.
De plus, il est fortement conseillé à l’auto-entrepreneur et au micro-entrepreneur de scinder ses comptes bancaires : compte courant personnel et compte courant professionnel, dans la même banque ou pas. D’ailleurs, depuis 2015, l’auto-entrepreneur ou le micro-entrepreneur est obligé d’ouvrir un compte bancaire réservé à son activité.